Selon un arrêt du Neuvième Sénat du 12 septembre 2006 ( 9 AZR 271/06 ), l’employeur a le souci légitime que les dossiers du personnel qu’il tient soient complets. Selon un arrêt du Neuvième Sénat du 12 septembre 2006 ( 9 AZR 271/06 ), l’employeur a le souci légitime que les dossiers du personnel qu’il tient soient complets. En principe, l’employeur a également un intérêt primordial à collecter des informations sur la personnalité et la santé du salarié qui sont pertinentes pour la relation de travail en vue d’une utilisation ultérieure légitime. Cela s’applique également aux preuves indiquant une dépendance/un trouble alcoolique de la part du salarié. De telles maladies peuvent justifier le licenciement du salarié pour cause de maladie si le pronostic futur est négatif. Toutefois, l’intérêt légitime de l’employeur à conserver ces informations n’inclut pas automatiquement le droit de les conserver sans protection dans le dossier du personnel. Le stockage non protégé de données de santé dans le dossier du personnel est contraire aux droits personnels généraux du travailleur garantis par l’article 1 de la Loi fondamentale et l’article 2 de la Loi fondamentale. Il protège contre la collecte et la diffusion d’informations sur l’état de santé, l’état mental et le caractère. L’employé a le droit de faire éliminer toute atteinte à ses droits personnels conformément au. § 12, § 862, § 1004 BGB. L’employeur est donc tenu de conserver les données sensibles concernant le salarié de manière particulière. Ils doivent être protégés contre toute connaissance accidentelle. Le groupe de personnes autorisées à recevoir des informations doit être limité. Les droits de l’employeur à la liberté de travail conformément à Art. 12 abdos. 1 GG et liberté d’expression conformément à. Art. 5 abdos. 1 Phrase 1 GG ne sont pas indûment entravés par ces exigences. Le dossier personnel reste complet. En principe, l’employeur doit décider lui-même de la manière dont il garantit la protection des données sensibles du personnel. Si la disposition est omise, elle suit les principes juridiques de l’article 316 et de l’article 264 paragraphe. 2 Phrase 2 BGB à l’employé.